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Les livres d'Opales

Le rire du cyclope de Bernard Werber

1 Novembre 2010, 22:55pm

Publié par Opales

le rire du cyclope

Quatrième de couverture :

 

Un coffret renferme l'arme absolue. La plus inattendue, la plus imparable. Le célèbre comique, le Cyclope est mort d'avoir voulu le posséder. On ne l'ouvre qu'à ses risques et périls...

 

L'histoire :  

 

Darius surnommé le Cyclope, l'humoriste le plus célèbre et apprécié du moment, meurt à la fin de son spectacle, aprés un dernier éclat de rire.

Toujours journaliste au Guetteur moderne, Lucrèce Nemrod ne croit pas à la thèse de la mort naturelle et soupçonne un meurtre. Elle réussit à convaincre Isidore Katzenberg de l'aider dans son enquête malgré ses réticences. Pour lui la seule issue est de  remonter aux origines du rire pour découvrir la vérité.

 

Critique :

 

L'histoire est originale, inspirée d'une des nouvelles du receuil Paradis sur mesure intitulée "Là où naissent les blagues" qui constitue le fil conducteur du récit.

 

Aprés "le père de nos pères" et "l'ultime secret" j'ai aimé retrouver Lucrèce et Isidore pour une nouvelle enquête, cette fois-ci sur le rire et ses mystères. L'histoire est novatrice, encore une fois Bernard Werber nous montre toute l'étendue de son imagination en s'interrogeant sur l'origine du rire et la question : peut-on mourir de rire?

 

Concernant les personnages, Lucrèce est cette fois-ci mise en avant, c'est vraiment le personnage principal de ce nouveau roman, on en apprend un peu plus sur son passé, son vécu. C'est elle qui mène véritablement l'enquête et qui est au centre de l'intrigue.

  

Pour les personnages secondaires, on y trouve un petit clin d'oeil sympatique que fait Bernard Werber à ses amis auteurs, puisque parmi les personnages on retrouve notamment Chattam, Henri Loevenbruk, Patrick Bauwen...

 

On retrouve le style de Bernard Werber, que je trouve quand même un peu différent de celui de ses premiers livres (notamment la trilogie des fourmis), mais toujours  avec le même principe à savoir un récit divisé en trois parties : l'enquête elle-même, des extraits du "grand livre d'histoire de l'humour" imaginé par BW qui sert de support à l'intrigue et une partie consacrée à des blagues, un petit moment de détente même si je ne les ai pas forcément trouvé toutes drôles.

 

En définitive j'ai apprécié ce livre qui se lit trés bien, d'un auteur que je suis et dont j'attends la sortie du nouveau roman tous les ans, mais j'ai quand même deux petits points négatifs à soulever :

- Je trouve dommage que Bernard Werber fasse sans cesse des références à ses anciens ouvrages, ce n'est pas la première fois que je le remarque

- Egalement, le fait de révéler la fin des deux premiers volumes du cycle "les aventuriers de la science"(le père de nos pères et l'ultime secret) gâche la surprise de ceux qui ne les ont pas lus et envisagent de le faire. Je conseille donc si ces livres veulent être lus de les lires avant ce dernier roman.

 

Mis à part ces deux points qui relèvent principalement du détail, je conseille ce livre que l'on a du mal à lâcher avant d'avoir eu le fin mot de l'histoire.

 

Pour finir, la blague qui m'a le plus fait rire :

 

« Quelques jours après la rentrée, on procède à la traditionnelle photo de classe. L’institutrice est toujours très émue de ce moment et parle avec ses élèves du souvenir :
- Vous verrez plus tard, lorsque vous serez grands, vous pourrez vous reconnaître sur la photo, avec nostalgie, et vous dire, tiens c’est Fanny, elle est devenue médecin ! Et là c’est Frédéric, il est devenu ingénieur !
A ce moment, une petite voix au fond de la classe complète :
- Et aussi, tiens là c’est la maîtresse. La pauvre... elle est morte. »

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